Ce qu’il ne fallait pas louper sur l’ASD
L’Aéro-Spatial-Défense, en 2025, ça bouge. Voici un petit condensé des dernières nouvelles du secteur.
Airbus et la guerre numérique
Airbus Defence and Space vient de décrocher un contrat de 250 millions d’euros sur 8 ans. Objectif : équiper l’Académie de la cyberdéfense avec des simulateurs militaires nouvelle génération. On parle ici de machines capables de reproduire des attaques DDoS, des malwares, des vols de données, et même la guerre cognitive.
Ces simulateurs permettront aussi de s’entraîner sur des systèmes critiques comme le C4ISR ou les systèmes d’armes.
Le SNA Tourville entre en scène
La Marine nationale vient d’officialiser la mise en service du Tourville, troisième sous-marin nucléaire d’attaque du programme Barracuda. Moins de 8 mois après sa livraison par Naval Group, il rejoint ses deux grands frères, le Suffren et le Duguay-Trouin. Actuellement en arrêt technique de 10 semaines (oui, même les sous-marins ont besoin d’une pause), il recevra une mise à jour de ses systèmes et une dose de maintenance.

À l’horizon 2030, la France comptera six SNA ultra-modernes dans sa flotte, avec les arrivées du De Grasse, Casabianca et Rubis. Pour les ingénieurs, c’est un concentré de mécanique de précision à l’état pur.
Pour en savoir plus sur les engins sous-marin c’est par ici
COMAC relance le mythe du Concorde
La Chine sort l’artillerie lourde avec le C949, un avion supersonique prévu pour 2049. Mach 1,7, 11 000 km d’autonomie, et une nuisance sonore équivalente à un sèche-cheveux ? C’est ce que promet le géant COMAC. Cerise sur le gâteau : un fuselage morphologique, un nez de 30 mètres pour couper les ondes de choc, et une IA embarquée pour optimiser le tout. Si ça ne ressemble pas à de la science-fiction, je ne sais pas ce que c’est.

Bref, un Paris-Pékin en 4 heures. On passe plus de temps à attendre son bagage qu’à faire le trajet.
Des sièges sur deux étages ? Merci Airbus. Ou pas.
Parce que les longs-courriers, sont souvent peu confortables pour les classes éco, Airbus s’est associé à Chaise Longue pour créer des sièges à deux niveaux. En haut, on incline. En bas, on étend ses jambes. L’idée, c’est de faire respirer la classe éco… sauf que certains trouvent ça angoissant, limite claustrophobe.

Mais voilà, si ça peut éviter une thrombose veineuse à 12 000 mètres d’altitude, on prend.
Un caillou de 60 mètres qui vise la Lune
Le sympathique astéroïde 2024 YR4, surnommé City Killer, devrait frôler la Terre en 2032… et potentiellement s’écraser sur la Lune. Probabilité d’impact : 4,3 %. Ce n’est pas énorme, sauf que si cela se produit, on pourrait voir une pluie de météores digne d’un feu d’artifice spatial, visible depuis la Terre. Bonus : ce serait le plus gros impact depuis 5 000 ans.

Donc, pas de panique. Pas de fin du monde. Mais peut-être une nuit spectaculaire. Et probablement quelques sueurs froides pour les satellites.
La NASA veut défier les lois de Newton. Carrément.
Un ingénieur nommé Charles Buhler a développé un moteur qui fonctionnerait sans carburant, juste avec des champs électrostatiques. Si ça marche (et c’est un grand si), ça pourrait révolutionner les voyages spatiaux. On parle d’un moteur qui produit une poussée sans expulser de masse. Autrement dit, la fin du propergol et des tonnes de kérosène cramées en 3 minutes.
C’est soit le Graal de l’aérospatial, soit une gigantesque erreur de calcul. Affaire à suivre.